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Foutres de guerres. A monsieur Guion Robert, requiniste, et
gardien de Ré.
| Elle va les seins nus, la femme danti-ker, (1) |
| Trottoir sur plages, défunte notre pudeur, |
| Adieu morale, de la violence c'est l'heur |
| Apportant ses suffrages au fils press'bitter. |
| Seul dans son groin, un pied sur le cotre si vil, (2) |
| Os sanus qui chante la gloire du sphincter, |
| C'est le succint tableau, et sanglant, du leader |
| Qu' impose la cécité de plus d'un nimbé-cil. (3) |
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| Nous, quand la vague vers l'idéal nous exalte, |
| Olympique parcours sans fautes et sans halte, |
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| Eux-les-deux, pour des amants de première crasse, |
| Préoccupés toujours de l'argent qui s'amasse, |
| Elle, aux jours de froid redécroche son vison, |
| lui, l'oeil qu'allument les curos, d'autre plasma, |
| Vers de traîtres bitumes en toute saison |
| Agité ses fesses en forme de pizza. |
Saint Philibert, le 07/05/98
P. Le Roch
(1) Ker = mot breton, signifie village ; se substitue
souvent à ti = maison.
(2) Ce ne peut être le requin, ni même ... un dragon.
(3) Six - cils en vérité.
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